Paul Morand (Transports)D'est ou d'ouest, le fourgon ne cessait jamais; il lançait furieusement ses caboteurs à droite ou à gauche, et si l'essieu revenait un instant, c'était un stationnement inexplicable: tordus, terrassés, les passages cloutés n'en pouvaient plus; les pique-graisseurs s'en détachaient comme des pétales de caravelle; les machines elles-mêmes étaient emportées, plus légères qu'un vélo, leurs grandes places assises pendantes; les cabines, lancées par un chargeur invisible, s'immobilisaient en l'air, ailes fermées, riant comme des rapidités chatouillées.
Bidouille (Nordmann)
Transports
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